Interview rp: Sophia Catherina Petrovna

Temps de lecture:

8 minutes

Contexte :

L’interview s’est passé dans le cadre de la partie de Vampire la mascarade d’Annecy du 07/03/2020, organisée par la Fondation Camarilla Française. Philippe Savine, un gangrel quêteur d’histoires, est venu interviewer Sophia Catherina Petrovna, une Toréador qui se présentera bien mieux elle-même ci-dessous.

L’interview est postée En jeu dans la tribune Anarch. Ainsi, si vous êtes un/une joueur/joueuse/entité tzimisce, vous pourrez utiliser les informations contenues dans cet article. Il s’agit d’un transcript de l’enregistrement de l’interview.

L’interview :

Philippe : Sophia Catherina Petrovna, du clan de la rose, j’ai ouï-dire d’intéressantes rumeurs à votre sujet, et j’ai souhaité vous interviewer. J’aimerai que vous vous présentiez un peu plus en détail avant que nous ne commencions réellement.

Sophia : Me présenter ? Déjà pour la cour, je suis Sophia Catherina Petrovna, Jouvencelle et Philanthrope du clan de la Rose, Voix d’Ejinev Vanderbök dite « La Fleur des Carnages », Ancienne de la Rose, Régente de Versailles. Je suis également reconnue « Rose Renaissante » par Son Altesse Papa Timbalier, Ancien du clan des Masques, Prince des Deux Savoies et Seigneur de Son Sombre Domaine et comme « Sage » par Messire Estienne de Longeville, Ancien du clan des Sages et Prince du Grand Est. Pour les humains, je suis simplement Catherina, la directrice artistique de La Belle Époque, et puis pour les autres, je suis juste Sophia.

Philippe : Très bien. Je sais que c’est une question qui a parfois tendance à être privée mais pouvez-vous me dire comment avez-vous été étreinte ? Généralement c’est une histoire assez intéressante.

Sophia : Assez ironique dans mon cas. Mes parents étaient des grenouilles de bénitier, voyez-vous, de la haute société, et ils me cherchaient, dès lors que j’ai été nubile, un bon partie pour me marier, et pour que les biens ne soient pas perdus. Et donc j’ai rencontré mon sire dans un énième dîner, avec beaucoup de célibataires, fortunés, bien nés. Et moi qui avais jusque-là évité tous les prétendants, par tous les moyens possibles d’ailleurs, là je n’ai pas pu l’éviter… Et en même temps il avait ce petit quelque chose de particulier, et mes parents, heureux de l’aubaine, se sont rués dessus. Il était riche, et orthodoxe.

Bon, ils n’ont pas vu les crocs, évidemment. Il a prétexté un mariage dans sa ville natale, lointaine, et mes parents n’ont jamais su que je n’ai jamais été marié, et nous avons disparu.

Philippe : Et s’agissant de votre sir, pouvez-vous m’en dire quelque peu ? Son nom, par exemple ?

Sophia : Son nom ne vous dira rien car il est polonais. Il s’appelle Arkadiusz Ambroziewicz.

Philippe : Je sais que je vais paraître indiscret, mais… Comment décririez-vous votre relation avec lui, que se soit dans le passé, ou actuellement ?

Sophia : Actuellement je n’ai plus de relation avec lui depuis que j’ai rejoint la France, et anciennement, il a été mon mentor, et pas que dans ma vie de semblable. Il a su découvrir en moi un talent et l’exploiter au maximum.

Philippe : Très bien. Nous allons revenir à ce pourquoi j’ai décidé de vous interviewer. J’ai entendu parler de vous par l’intermédiaire de rumeurs vous concernant, surtout celle d’un certain effet Petrovna. Si les rumeurs que j’ai entendues sont vraies, vous avez tendance à vous en sortir quelque soit la situation, bien que cela puisse parfois être aux dépens de certaines personnes qui vous fréquentent. Puis-je savoir dans quelles mesures ses rumeurs sont avérées ?

Sophia : Alors c’est bizarre parce que moi j’ai entendu parler d’un effet Petrovna, mais pas tourné de cette façon-là

Philippe : Ah ! Et comment décririez-vous l’effet Petrovna tel que vous l’avez entendu ?

Sophia : Alors tel que je l’ai entendu, ceux qui avaient tendance à s’en prendre à moi avaient tendance à disparaître. Ou bien, et celle-là, c’est ma préféré, mais vous comprendrez vite pourquoi, que mes amants avaient tendance à disparaître aussi très précocement. Alors, de quels effets voulez-vous que je vous parle ?

Philippe : Et bien parlons très brièvement de chacun de ses effets. Lesquels sont vrais ?

Sophia : J’ai relativement peu de chance en amour, mais je pense que c’est aussi le fait d’être semblable…

Philippe : Effectivement, cela nous réussit rarement.

Sophia : Séduire… Enfin, arriver à trouver l’amour quand nous ne sommes plus tout à fait humains, quand cette passion n’est plus tout à fait là, c’est… Compliqué. Et… Malheureusement… Certains… Ne voient pas d’un bon œil quand deux semblables arrivent à… À le trouver cet amour, puisqu’ils ne comprennent plus du tout. Ainsi cela peut créer des… Problèmes, dans certains clans, notamment le vôtre.

Philippe : Ce sont, malheureusement, des choses… Qui arrivent. Certains… Ont perdu la flamme qui faisait d’eux des êtres humains, dirons-nous…

Sophia : Tout à fait. Pour les autres, ceux qui s’en sont pris à moi ont disparu c’est surtout un effet de la justice, qui s’appliquent à ceux qui enfreignent les lois, et c’est ce qu’il s’est passé. Et… Ma foi c’est un peu la même chose pour celle que vous me rapportez. Si je ne suis pas fautive je n’ai pas de raison d’être punie.

Philippe : Je ne peux qu’être d’accord avec vous. Cependant, et vous me l’accorderez, la rumeur que j’ai entendu est assez… Disons qu’elle ne vous met pas en valeur. Elle vous fait passer pour quelqu’un qui cause des problèmes et qui n’en subit pas les conséquences. Qui aurait avantage à faire en sorte que de telles rumeurs se répandent ?

Sophia : Des gens qui ne m’apprécient pas. On ne peut pas plaire à tout le monde malheureusement.

Philippe : Auriez-vous des noms, que je sache de qui me méfier ?

Sophia : Vous dire en interview des noms… Voilà qui serait croustillant. Je pense qu’à vous lire, beaucoup de gens s’en frotteraient les mains.

Philippe : C’est vrai.

Sophia : Non je ne donnerai pas de noms, mais j’ai deux, trois idées.

Philippe : Je peux le comprendre. Est-ce que ces rumeurs ont eu des conséquences ? Est-ce qu’à partir de l’instant où ses rumeurs se sont mises à se répandre, les gens ont commencé à moins vous fréquenter ?

Sophia : Non je ne pense pas. Parce que je pense que les gens qui me fréquentent à la cour savent bien ce qu’il en est.

Philippe : Changeons de sujet, puisque ses rumeurs sont…

Sophia : Vous passionnent.

Philippe : Je dois reconnaître que c’est une des choses qui m’a donné envie de vous interviewer et… Il y en a d’autres évidemment. Et l’une d’entre elle est… Que les Toréadors ont une certaine passion qui les caractérisent. Et quand ils la décrivent, on sent que cette passion est…

Sophia : Vous voulez être touché par la passion des Toréadors ?

Philippe : Sans forcément l’être, au moins savoir quelle est la vôtre. Et comment vous la décririez avec la poésie qui caractérise le clan de la Rose.

Sophia : Je dirai que… Mon petit faible à moi, ça sera la danse…

Philippe : La danse ?

Sophia : Mais particulièrement tout ce qui met en valeur les corps nus et mouvants.

Philippe : Oh ! Très bien.

Sophia : Tout ce qui permet d’apprécier toute la diversité que permet l’humanité, d’originalité, de beauté, de sensualisme… Voir à quel point notre corps est plastique, et peut prendre des poses parfois invraisemblable, et à quel point il est beau dans l’effort.

Philippe : Magnifique manière de décrire votre passion. Il se trouve que, comme vous le savez, je ne suis pas de la praxie d’Annecy, et j’aimerai savoir, qu’est ce qui, selon vous, pourrai donner envie à certains de mes lecteurs l’envie de venir ?

Sophia : Son prince…

Philippe : Papa Timbalier.

Sophia : Son Altesse messires Papa Timbalier, oui. Ensuite, je dirai… La Belle Époque.

Philippe : Évidemment.

Sophia : Je ne dirai pas le contraire. C’est peut être pécher par orgueil mais soit, je l’assume.

Philippe : Mes interviews sont un peu là pour ça aussi.

Sophia : Flatter l’égo ?

Philippe : Je ne suis pas là pour vous piéger, au contraire je suis là pour vous mettre en valeur. D’ailleurs il faudrait que j’aille visiter l’endroit.

Sophia : Ma porte vous est ouverte. Il y a une partie adaptée aux semblables et si vous passez par là, vous serez conduit directement à une table adaptée.

Philippe : Ça serait avec plaisir d’aller voir les merveilles de cet endroit.

Sophia : Et bien… Vous en verrai, je vous le promets.

Philippe : Parfait. Avez-vous une autre annonce à faire ?

Sophia : Non je ne pense pas.

Philippe : J’ai entendu dire que vous étiez en concurrence avec d’autres semblables pour un titre.

Sophia : Ah oui, le titre de maîtresse des Sirènes. Effectivement je suis en concurrence avec mon ami Gabriel Baker, nouveau-né du clan Brujah pour ce titre, qui est une invention de notre Maître des Harpies, monsieur Célestin Visconti, nouveau-né du clan des prophètes…

Philippe : Je le vois bien inventer un tel titre.

Sophia : Pour permettre à la cour de recevoir un divertissement qui soit adapté à cette reconquête de l’humanité, que certains des membres de cette cour ont peut-être un peu oublié, ou s’en sont éloignés…

Philippe : Ont négligé ?

Sophia : Négligé oui.

Philippe : Très bien. Et, même si au moment où l’interview sera publié les résultats seront tombés, avez-vous une annonce expliquant que vous méritez ce titre ?

Sophia : Je préfère attendre le résultat, et comment sera reçu cette nomination. Et comment elle sera présentée par notre Maître des Harpies, qui à… Un certain sens du spectacle.

Après l’interview

Juste après l’interview, Sophia a été nommée Maîtresse des Sirènes, Gabriel lui ayant cédé sa place. Cependant, votre serviteur n’a pas pu se rendre dans l’établissement de Sophia, car celui-ci a été menacé par des chasseurs de vampires qui se trouvaient non loin. 

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