Aujourd’hui, j’ai décidé de parler de quelque chose qui fait débat. Certains estiment que c’est la décadence du jeu de rôle, d’autre que si on ne le fait pas, on est de la merde. Je parle évidemment du min-maxing. Oui je suis en retard… Que voulez-vous, je me suis pris un Pathfinder :kingmaker dans le genou (ce qui est bien plus dangereux qu’une flèche).
Le min-maxing, qu’est-ce que c’est ?
Mais commençons par définir ce que c’est. Le min-maxing c’est le fait d’optimiser son personnage dans un domaine du jeu à un point qui le rend surpuissant. Généralement, le personnage sera nul dans les autres domaines.
Et concrètement, ça donne quoi ?
Prenons par exemple la catégorie de mon site sur les builds. Ce que je met ici c’est du survolage (je dit vaguement ce que vous devez faire, mais je ne rentre pas dans le détail). C’est, disons, le niveau 1 du min-maxing.
Et c’est mal ?
Ça dépend. Certains maîtres du jeu détestent ça. Certains aident leurs joueurs à faire ce genre de personnages. Disons que c’est bien de le faire un minimum (pour éviter que votre personnage soit aussi fun à jouer qu’un vieillard paraplégique, sourd et aveugle), mais il faut faire attention à ne pas aller plus vite que la musique (parce que one shot chaque boss que le maître du jeu te met devant la gueule c’est marrant deux minutes, mais pas plus).
Le problème est surtout quand ça pose un déséquilibre. Quand un des joueurs est un min-maxeur et pas les autres, ça peut donner des situations très gênante où si le MJ veut mettre du challenge au groupe, il est obligé de créer des situations qui normalement sont ingérable par ce groupe, et dont la solution est le min-maxeur, et seulement lui. Et donc il est probable que cette personne efface le groupe, et l’empêche de s’amuser.
La réciproque est tout aussi vrai. Un joueur non min-maxeur dans un groupe de min-maxeur sera clairement pénalisé. Ça serait comme faire entrer une deux chevaux dans une course de formule 1.
Pour finir, si le maître du jeu veux faire un scénario pré écrit (et donc, pas écrit pour des min-maxeur, généralement), un min maxeur va simplement empêcher le scénario de ce faire, devenant plus dangereux que la menace finale en ayant la moitié de la puissance normalement nécessaire pour avoir une chance contre cette dite menace.
Mon point de vue sur le min-maxing.
Bon, il est évident que la réponse est prévisible, vu que j’écris des articles qui peuvent s’apparenter à du min-maxing. Personnellement, le min-maxing ne me dérange pas… Tant que ça raconte quelque chose. Si le joueur qui vient avec son perso viens avec une histoire cohérente, et que ce qu’il fait a du sens, je veux bien. Par contre, s’il fait des trucs qui n’ont aucun sens mais qui seraient super puissant, bah… Ça fait aucun sens, donc je dis non.
Par exemple, et pour reprendre mes articles :
L’un de mes joueurs fait un personnage proche de la nature, et qui se laisse aller à la colère naturelle. Cela ce traduit par un personnage Druide bi-classé en Barbare. Il joue beaucoup sur la chose, ça a du sens, ça passe.
Un autre de mes joueurs fait un paladin Loyal bon qui jure de détruire le mal où qu’il soit… Puis, il décide de ce bi-classer en occultiste Magelame en pactisant avec une arme Chaotique mauvaise, et qui est très explicite sur le sujet. Si le personnage était bien écrit, ça pourrait avoir du sens, mais là… Bah ça fonctionne pas.
Cela à tendance à limiter la puissance d’un min-maxeur, car les combos les plus puissants sont souvent ceux qui n’ont que peu de sens en termes de roleplay. Et si malgré tout le min-maxeur fait un combo qui fait sens et qui me met dans une mauvaise situation, je lui en parle. Non pas pour lui interdire de faire ce qu’il fait et aime faire. Mais pour que l’on trouve une solution qui plaît à tout le monde.
Une autre manière de faire est d’interdire certains combos, ou de mettre une pénalité à les utiliser. C’est quelque chose que je ne conseille pas, mais je reconnais qu’il me faut parfois recourir à cette méthode, notamment dans D&D5 avec le fameux CoffeeLock.
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