Si ça n’est pas déjà fait, je vous invite vraiment à lire cet article vous présentant le groupe d’aventurier, ainsi que la campagne que je vais vous narrer.
La campagne des damnés de la treizième marque est très bien, mais il lui manque quelque chose : Une excuse pour rassembler le groupe. Aujourd’hui, je vais donc vous raconter comment j’ai rassemblé le groupe.
La technique « The Elder Scroll »
Mais comment rassembler un marchand d’objets magiques, guerrier psychique ayant fui sa terre natale, un samouraï en quête de justice et un hippie druide aventurier ? C’est très simple. Il suffit d’utiliser la technique « the elder scroll », que l’on pourrait traduire par « Vous êtes fait prisonnier, vous devez vous évader. » Une technique assez utile car elle permet de créer un lien entre les personnages joueurs (ils sont co-détenus et doivent s’entraider), et de les amener à peu près où vous voulez.
Concrètement, les personnages ont été capturés et fait prisonniers par une ensorceleuse demi-orque, qui est la cheffe d’une troupe de bandits demi-orc. Ceux-ci ont élu domicile dans une petite grotte dans la région du Brélande, non loin de Sharn. La demi-orque veut les sacrifier dans un rituel qui est censé augmenter sa puissance, et elle les a mis en cage en attendant le moment propice.
Le plan
Les aventuriers se retrouvent donc dans cette cage, excepté Maïsha et Bruce. Ils sont dans une section de la grotte qui est à part, près d’une forge, où est prisonnier Bruce. Celui-ci a été fait prisonnier avant les autre et doit créer des armes et armures pour les bandits. Pendant les moments où aucun garde ne les surveille, ils discutent d’un plan, et Bruce leur indique qu’est ce qui se trouve dans les autres salles visibles depuis la cage. De plus, les équipements du groupe ont atterris entre ses mains, et il est sensé les ajuster pour le compte des bandits. Jens entend que sa louve est dans une autre pièce, et indique que quoi qu’il arrive, il partira la libérer dès que possible.
Le plan est donc de feindre une bagarre entre les prisonniers pour attirer le garde, lui faire ouvrir la cage pour séparer les aventuriers, lui sauter dessus, se libérer, s’équiper, libérer Maïsha, et fuir.
Prison break Eco+
Ils mettent en marche ce plan, et ça marche ! Le garde s’approche, ouvre la porte de la cage, et se fait tabasser à mort. Puis les aventuriers libèrent Bruce et s’équipe rapidement. Ils affrontent d’autres bandits, libèrent Maïsha, puis courent jusqu’à l’entrée de la grotte.
Il faut savoir que Bruce est un citadin lambda avec un entrainement au combat hasardeux, aussi il a tendance à hurler de peur en voyant des ennemis et à ne pas être l’élément le plus efficace du groupe. (Peut être que je faisais un peu ça pour être sûr de pas tomber dans les mauvais travers du MJ qui fait un personnage joueur, c’est-à-dire en faire le héros badass… Peut-être… Ou peut être que c’est l’excuse que j’ai trouvé pour expliquer que Bruce ratais environ 100 % de ses jets en combat.) (Oui, je pose cet élément pour plus tard, tu vas faire quoi ?)
Quand tout à coup… Paf le boss
Le groupe arrive près de l’entrée, mais est intercepté par l’ensorceleuse. Celle-ci commence le combat en lançant un charme personne sur Garankhad, qui réussit de très peu son jet de sauvegarde, et évite donc au groupe de galérer.
Et là l’incroyable s’est produit : Bruce à enchaîner que des jets réussis à l’arbalète. Et pas des réussites genre ras du cul, non ! Des réussites genre deux critiques et deux qui étaient à deux doigts de l’être. Et du coup c’est devenu une blague entre mes joueurs et moi, que Bruce n’était bon qu’à l’arbalète, et seulement quand il a super peur (vu qu’il hurlait en même temps de faire des réussites critique).
Le combat se passe donc super bien pour le groupe, et tout le monde s’enfuit. Après toutes ses aventures, Bruce propose au groupe de les engager en tant que gardes du corps et gardes pour son magasin, (car je rappelle que le personnage est marchand). Après avoir précisé qu’ils seraient nourris et logés en plus d’être payés, le groupe accepte.
Et c’est comme ça que j’ai rassemblé le groupe d’une manière moins artificielle que celle qui est souvent utilisée, c’est-à-dire « En fait vous vous connaissez déjà. » À la prochaine.
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